lundi 21 mars 2011

Is there anybody out there?



La vidéo commence avec un extrait, à l'arrière, du vidéoclip de Space Oddity de David Bowie. Cette chanson exprime les désirs d'un homme, lancé dans l'espace, de mettre fin à ses jours. En réponse au premier « is there anybody out there?» , il laisse la place à un autre extrait, cette fois-ci du film de Stanley Kubrick, qui s'intitule pour sa part 2001: A Space Odyssey et qui représente un oeil, celui d'un astronaute, dans son vaisseau, en réponse au premier extrait. On implique donc dans la vidéo la notion de solitude chez l'homme. Tout de suite après, le personnage principal ( soit moi ), s'empare d'un téléphone et y demande, une fois de plus, si quelqu'un est présent, faisant ici référence au film Pink Floyd: The Wall, présent dans l'autre extrait, et qui traite de l'histoire de Pinky, qui se construit un mur mental qui le coupe du reste du monde. Le personnage que j'incarne cherche à communiquer avec lui, à travers ce mur qui les séparent.  Dans l'extrait qui débute, on voit apparaître le même téléphone dans les premières secondes. Suite à cette apparition, j'attrape une photo qui, lorsque jetée par terre, se présente elle aussi à l'écran. Apparaît suite à cela Pinky lui-même, qui se fait crier dans l'oreille mais qui n'a pas la moindre réaction. La seconde d'après, on voit des capsules roses sur le sol, qui se retrouvent peu de temps après dans les mains du personnage principal. Devant la défaite, on voit Pinky prisonnier de son mur, voué, semble-t-il, à ne pouvoir s'en sortir. Ce n'est que dans la dernière scène, alors que le personnage principal demande de vive voix, lors d'un ultime appel, que Pinky se présente au monde, nu.

jeudi 3 mars 2011

Oublie pas - Karkwa


Oublie pas




La chanson que nous avons choisie pour notre projet est Oublie pas, du groupe québécois en ascension Karkwa. La chanson est fondée sur la séparation d’un couple et les souvenirs qui en découlent. Nous avons décidé de choisir ce concept, mais de l’attribuer à plusieurs moments et souvenirs reliés au passé, notamment à l’enfance et aux situations qui déclenchent les sourires. Nous avons décidé de prendre différentes personnes en tant que figurants afin de démontrer que la chanson peut s’appliquer à n’importe qui, que les moments qu’on oublie trop vite et trop tôt nous appartiennent toujours, qu’ils nous collent à la peau. Chaque moment choisi est général, sans attribut, afin que tous puissent s’y apparenter.  Ainsi, chaque figurant et son souvenir deviennent le duo mis en scène dans la chanson. Les paroles parlent aussi de changements entraînés chez une personne. En représentant des événements reliés au passé, on devine très bien que les personnes qui les représentent ont changé et qu’elles ne correspondent plus à ces moments, qu’ils les accompagnent tout simplement au cours de leur existence, qu’ils ne les «oublient pas». Chaque personne apparaissant dans la vidéo regarde directement l’objectif de la caméra, tenant ainsi contre elle un souvenir qui lui appartient, mais observant des yeux ceux à qui ce souvenir correspond, ceux à qui il interpelle quelque chose. Le concept de la vidéo, plutôt simple, a pour but d’attirer l’attention sur le thème abordé, soit le souvenir et les paroles de la chanson, non pas sur l’image elle-même. Le groupe d’âge choisit pour le tournage appartient à une génération plus portée à écouter ce genre de musique, et de la sorte, la vidéo devient plus attrayante pour le public que nous avons ciblé, parce que ces jeunes adultes appartiennent eux aussi à cette génération. L’attention du destinataire est vite captée, en raison du montage de la vidéo. De courtes scènes, avec différents visages, de différentes citations et des décors variés provoquent l’envie d’assister à la suite du clip. L’écriture, simple et noire, ainsi que la durée accordée à chaque coupure facilitent la lecture des cartons et créent une harmonie visuelle agréable.